Le sommeil et les réveils nocturnes chez l’enfant

Bien dormir, faire des nuits de 8h sans réveils, se sentir reposé en se réveillant le matin… Qui n’en rêve pas ? Et quel parent ne rêve pas qu’il en soit ainsi pour son enfant ? Le sommeil fait partie de ce que l’on a de plus précieux. La nuit de sommeil est en partie déterminante pour la qualité de la journée qui suit ! Pour l’enfant, le sommeil est primordial, mais malheureusement souvent ponctué de réveils (cauchemars, terreurs nocturnes…). Heureusement, rythme de jour et alimentation peuvent contribuer à un sommeil équilibré et réparateur.

Importance du sommeil dans le développement de l’enfant

Physiologie du sommeil de l’enfant

On estime que 20 à 30% des jeunes enfants (de la naissance à 6 ans) souffrent de troubles du sommeil, de même que 10% des enfants âgés de 6 à 12 ans et 15 à 20% des adolescents.

Qu’il s’agisse du sommeil d’un nourrisson, d’un enfant, ou d’un adulte, il existe une règle commune : une nuit de sommeil est constituée de différents cycles, chaque cycle étant la succession de différents états. C’est précisément cet enchainement d’états, et donc la durée d’un cycle, qui diffère selon l’âge. Parmi les différents stades chez l’enfant, on distingue : le sommeil calme, le sommeil agité, l’état de veille calme et les états de veille agitée.

Le temps de sommeil évolue d’une manière significative, de la naissance jusqu’à l’âge adulte. Là où un nouveau-né dort entre 16 et 21h par jour, un enfant de 3 ans ne dort plus que 13h par jour (avec une suppression progressive des siestes). Quant à l’enfant de 10 ans, il ne dort plus que 10h par jour, et pour l’adolescent, ce nombre est bien diminué.

Non seulement la durée du sommeil diminue avec l’âge, mais en parallèle, l’heure de coucher est progressivement retardée.

Cependant, bien que l’heure de coucher soit retardée, l’heure de levée n’en est pas pour autant repoussée à cause du rythme scolaire. Ainsi, les adolescents se retrouvent quasiment en permanence en manque de sommeil, d’où les levers tardifs pendant les week-ends ou les vacances scolaires afin de rattraper, ou du moins essayer de rattraper, le sommeil perdu pendant la semaine.

Conséquences d’un manque de sommeil chez l’enfant

La première conséquence, et ce n’est pas vous parent qui allez l’apprendre, c’est bel et bien les troubles du comportement et de l’humeur ! Qui peut prétendre n’avoir jamais été « mal luné » lorsque sa nuit a été chaotique ?

Lorsqu’il ne dort pas, ou peu, ou mal, l’enfant peut être plus capricieux, ou sur la défensive, et peut vous mener la vie dure. C’est ainsi que d’éventuels changements chez l’enfant pourront permettre aux parents d’en déduire potentiellement que leur enfant dort mal (à moins qu’il ait juste un mauvais caractère… Mais ça, c’est autre chose !)

Les réveils nocturnes

Outre les difficultés d’endormissement que peut avoir un enfant par peur du noir (angoisse, stress ou excitation), les réveils nocturnes sont plus fréquents et plus lourds de conséquences.

Parmi les réveils, on en distingue principalement deux : les terreurs nocturnes et les cauchemars. Souvent pris pour similaires, ils sont pourtant bien distincts et doivent être bien compris.

Les terreurs nocturnes

Elles touchent seulement 14% des enfants et peuvent se voir dès la première année, jusqu’à 4-5 ans. Dans ce cas, l’enfant se réveille brutalement, souvent en criant ou en pleurant. Cela survient 1 à 2h après l’endormissement. L’enfant a les yeux ouverts, il est comme terrorisé, effrayé, et bien souvent ne vous reconnait pas, vous, parents, alors venus pour le rassurer. C’est au bout de 15 minutes qu’il finit par se calmer. Le lendemain, l’enfant ne se souvient absolument pas de cet épisode.

Les cauchemars

Contrairement aux terreurs nocturnes qui apparaissent en première partie de nuit, les cauchemars, alors considérés comme des rêves désagréables et angoissants, surviennent quant à eux en deuxième partie de nuit. L’enfant qui se réveille d’un cauchemar est conscient, désorienté. Il peut même raconter son cauchemar avec une grande précision lui permettant rapidement de se calmer et de se rendormir. Ces cauchemars apparaissent souvent entre 3 et 6 ans, et surviennent par périodes. Lorsqu’ils sont trop fréquents, ils peuvent signifier un état de souffrance psychique.

Comment favoriser un sommeil de qualité ?

Petites choses à privilégier

Avant toute chose, pour entrainer un endormissement confortable, rien de tel que de favoriser le calme avant le coucher. L’éternel « raconte-moi une histoire » avant de s’endormir serait donc bénéfique pour le sommeil de l’enfant. Beaucoup d’enfants refusent d’aller au lit, et ont tendance à faire des caprices lorsque l’heure fatidique approche. Les parents doivent alors avoir un rôle prépondérant afin de les encourager à se mettre au lit en utilisant des routines de coucher apaisantes. Le rituel d’endormissement est un élément important à prendre en compte et à mettre en place. Chacun le sien…

Les horaires sont aussi un élément primordial. En effet, un respect des heures de coucher et de lever régulières, y compris en fin de semaine et durant les vacances, est essentiel pour maintenir un cycle du nycthémère normal.

Enfin, l’environnement de l’enfant est quelque chose d’important, à commencer par la température de la chambre. Celle-ci doit être comprise entre 18 et 19°C. La chambre doit être calme et obscure (à part une veilleuse pour les enfants qui ont peur du noir).

Petites choses à éviter

A l’heure où télévision, jeux vidéo, ordinateurs, téléphones portables, et autres nouvelles technologies, ont pris possession des foyers familiaux, et surtout des chambres des adolescents, il est difficile, mais pourtant essentiel, de supprimer l’utilisation de ces outils avant de s’endormir. En effet, ils émettent une lumière bleue qui envoie un stimulus positif au cerveau lui indiquant qu’il fait encore jour et qu’il n’est pas l’heure de dormir…

De même, une pratique sportive juste avant de s’endormir stimulerait l’enfant et l’éloignerait donc de l’endormissement. Faire du sport, c’est bien pour le physique et le moral, mais encore faut-il choisir son bon créneau horaire.

D’autre part, beaucoup trop d’enfants s’endorment dans la chambre des parents. Les parents doivent alors apprendre à leur enfant à s’endormir dans son propre lit.

Et les parents dans tout ça ?

Vouloir que son enfant dorme bien, cela passe aussi par vous, parents ! Sur le long terme, certaines petites règles (pas forcément toujours évidentes à mettre en place) pourraient aider votre enfant à avoir un sommeil de meilleure qualité.

Tout d’abord, il est conseillé de ne pas prendre l’enfant dans ses bras lorsqu’il pleure, mais au contraire d’utiliser des objets transitionnels, tels que des peluches. De même, il est recommandé d’éviter d’intervenir systématiquement et immédiatement lors de chaque éveil nocturne et de chaque pleur de l’enfant. Cela permettra à l’enfant de se rendormir tout seul, et surtout ne l’incitera pas à pleurer ou à faire un caprice dès que l’envie d’un câlin se fait sentir. On ne peut pas empêcher aux parents d’intervenir, mais cette intervention doit être la plus brève possible.

Et si tout cela ne marche pas ?

Si malgré tous ces éléments, il n’y a rien à faire, votre enfant dort mal, alors pas de panique. Il existe des solutions naturelles, telles que l’homéopathie, les huiles essentielles, ou encore l’utilisation de plantes qui peuvent contribuer à un sommeil serein et de qualité. Il suffit juste de se renseigner auprès d’un professionnel qualifié qui saura guider les parents vers la solution la plus adaptée à leur enfant.

Léro Sommeil

Le laboratoire Léro a mis en place un produit destiné à tout le monde, à partir de 3 ans, qui aidera toute la famille à retrouver un sommeil de qualité.

Léro Sommeil est destiné à ceux qui ont des troubles du sommeil, qu’il s’agisse de troubles d’endormissement ou de réveils nocturnes.

Au niveau composition, Léro a choisi une formule simple avec une association de 3 plantes sous forme d’extraits :

  • Ballote noire
  • Camomille matricaire
  • Tilleul

Ces 3 plantes ont un intérêt certain dans les troubles du sommeil, mais aussi dans la nervosité de l’adulte comme de l’enfant, bien souvent à l’origine des troubles du sommeil.

A raison d’une petite cuillère (soit l’équivalent de 10ml) le soir, 30 minutes avant de se coucher, Léro Sommeil rendra vos nuits plus paisibles. Et parce que Léro Sommeil est aussi destiné aux enfants, Léro a décidé de rajouter un arôme naturel de cassis à sa formule, afin de le rendre appréciable par toute la famille !

Rôle de l’alimentation dans l’endormissement

L’alimentation joue aussi son rôle dans l’endormissement et dans la qualité du sommeil. D’ailleurs, ceci est valable aussi bien chez l’adulte que chez l’enfant.

Quel adulte peut prétendre bien dormir après avoir fait un repas copieux, gras, alcoolisé et riche en sucres ?

Pour l’enfant, c’est pareil. Avant le coucher, mieux vaut éviter une suralimentation avec un repas trop copieux, riche en graisses et en sucres. Certaines personnes considèrent, à juste titre, qu’une alimentation saine commence par une bonne répartition des quantités au cours de la journée. Ainsi, il faudrait prendre un petit déjeuner copieux comme le ferait un roi, déjeuner à midi comme le ferait un bourgeois, et enfin diner comme un pauvre.

Cependant, une sous-alimentation serait, à l’inverse, néfaste chez l’enfant qui a besoin d’énergie.

Les parents aux fourneaux doivent donc adapter les quantités et la qualité de leurs menus car une alimentation inadaptée avant le coucher pourrait être l’une des causes d’un sommeil perturbé chez l’enfant.

Notons néanmoins que cette adaptation d’alimentation n’est pas toujours acceptée par tous les enfants, surtout les adolescents.

En effet, il y a souvent à l’adolescence une opposition vis-à-vis du conseil parental, y compris lorsqu’il s’agit du domaine de la nutrition. En sachant très bien que des habitudes alimentaires prises à l’adolescence ont tendance à persister chez l’adulte.

A cet âge, il y a une absence fréquente de petit-déjeuner, avec des conséquences sur la vigilance et la concentration mentale. Un refus de toute notion d’équilibre alimentaire, avec un désir grandissant d’autonomie, pousse l’adolescent à ne manger que ce qu’il aime. A savoir, beaucoup d’aliments issus de la restauration rapide et de nombreux grignotages, en parallèle de nombreux repas sautés.

Une alimentation perturbée, et ce tout au long de la journée, entraine donc un sommeil perturbé ; ceci étant valable tout au long de notre vie, de notre plus tendre enfance à notre mort.

Conclusion

Le sommeil est quelque chose de précieux, vital même, mais qui est pourtant difficile à mettre en place, à conserver, et surtout à avoir en qualité et en quantité suffisante. Que nous soyons adultes ou enfants, il est important de bien dormir. Cela passe par de petites routines, de petits rituels, et une alimentation adaptée.

 

À propos de l’auteur

Pharmacienne toulousaine, expatriée au Pays Basque, Fanny Holstaine est passionnée par son métier mais surtout par les médecines naturelles, telles que l’aromathérapie, la phytothérapie, l’homéopathie, les Fleurs de Bach, la micronutrition ou encore la mycothérapie. Autant d’outils qui lui permettent d’améliorer simplement le quotidien de ses patients car, conseiller les gens, leur donner des astuces, répondre à leurs demandes et donc à leurs attentes est son quotidien.

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