Le risque ostéoporotique

Portrait femme âgée

Quand on parle d’ostéoporose, nombreux sont ceux qui pensent qu’il s’agit seulement d’une carence en calcium et qu’il suffit de manger des yaourts pour que cela compense. Il n’en est rien ! L’ostéoporose est un mécanisme beaucoup plus complexe, pouvant induire des risques à court et long terme pour la personne qui en est victime. Il existe effectivement un facteur alimentaire, mais aussi physique et génétique. Découvrez de quoi il s’agit réellement, comment dépister le risque ostéoporotique et apprenez à le prévenir avec les aliments que vous mangez mais aussi avec une activité physique adaptée.

Qu’est-ce que l’ostéoporose ?

Comme vous le savez sans doute, l’ostéoporose a un lien direct avec les os de votre corps. L’os est un véritable tissu vivant, en perpétuel renouvellement, qui est tiraillé entre un mécanisme de destruction et un mécanisme de construction.

A l’origine de ce chantier et de ces mécanismes, deux types de cellules se font face : les ostéoclastes et les ostéoblastes.

Les ostéoclastes, d’un côté, sont chargés de détruire l’os ancien en y creusant des trous. C’est ce que l’on appelle la résorption.

Les ostéoblastes, de l’autre côté, sont quant à eux chargés de fabriquer l’os nouveau. C’est une activité de formation.

Mais pensez-vous, ce serait bien trop simple s’il n’y avait pas un facteur temps ! Effectivement, là où les ostéoclastes mettent entre 7 et 20 jours pour détruire l’os, les ostéoblastes mettent quant à eux 2 à 3 mois pour en former un nouveau.

Ce qui fait qu’une femme de 50 ans est plus à risque ostéoporotique qu’une jeune femme de 20 ans. C’est l’équilibre entre résorption et formation :

  • Pendant les 20 premières années de vie, la formation de l’os est plus importante que la destruction. Cela assure la croissance osseuse.
  • A l’âge adulte, les activités de formation et de destruction s’équilibrent et se compensent. Cela permet de garder un capital osseux stable.
  • En vieillissant, c’est là que cela dégénère. Il apparaît un déséquilibre dans le processus de remodelage de l’os. Il y a plus de résorption que de formation. Si on ajoute à cela le facteur « ménopause », et donc la carence en œstrogènes qui l’accompagne, cela conduit à une perte de masse avec à terme une dégradation de l’architecture osseuse. A long terme, c’est un risque aggravé de fractures, notamment du col du fémur, des vertèbres ou du poignet.

C’est comme cela que l’on peut définir l’ostéoporose : une masse osseuse faible, une détérioration de l’architecture osseuse, le tout conduisant à une fragilité osseuse et donc à une augmentation du risque de fractures.

Qu’est-ce qui la favorise ?

Sur les 10 millions de femmes françaises ménopausées, seules 1/3 sont ostéoporotiques, avec seulement 800 000 qui sont réellement diagnostiquées.

Comme quoi, nous ne sommes pas vraiment toutes égales devant l’ostéoporose. L’ostéoporose est en réalité une vraie bombe à retardement, et ce dès l’enfance. Mais elle ne concerne pas tout le monde…

Les phénomènes de destruction/formation de nos os dépendent, nous l’avons vu, bien évidemment de l’âge, mais aussi du facteur féminin.

Mais pas que…

Le facteur génétique est à prendre en compte, ainsi que le taux en œstrogènes ! De ce côté-là, nous n’y pouvons rien.

En revanche, notre activité physique ainsi que notre alimentation sont aussi des facteurs à prendre en compte. Et de côté-là, nous pouvons agir sur ces derniers.

Quels sont les facteurs alimentaires qui la favorise ?

  • Le premier est bien évidemment la carence en calcium et en vitamine D. La vitamine D permet au Calcium d’être assimilé au niveau digestif et de l’aider à se fixer sur les os. En d’autres termes, il ne sert à rien de se supplémenter en calcium si vous êtes carencés en vitamine D.
  • D’un autre côté, une alimentation trop riche en sodium, autrement dit en « sel », entraîne une fuite du calcium dans les urines, entraînant donc une carence.
  • Les régimes amincissants hyper protéinés, bien souvent sans fruits et légumes, entrainent une acidification de l’organisme, avec eux une déminéralisation et donc une fuite des minéraux. Ce qui peut avoir des conséquences graves sur la santé. C’est ce que l’on appelle un déséquilibre acido-basique.
  • Le stress oxydatif, la pollution, l’état de stress, le soleil, etc… sont autant de facteurs qui altèrent les cellules par surproduction de radicaux libres.

Encore une fois, tout est question d’équilibre…

Le dépistage de l’ostéoporose

Si vous êtes en ménopause ou en pré-ménopause, votre médecin a sans doute déjà abordé l’ostéoporose et les examens que vous pourriez faire pour en détecter les risques.

L’examen de référence est l’ostéodensitométrie, ou densitométrie osseuse. Cet examen consiste en une radio totalement indolore où on évalue la densité minérale osseuse, en différents points. Les résultats obtenus permettent de déterminer 3 états bien distincts :

  • Des valeurs normales
  • L’ostéopénie
  • L’ostéoporose

D’autres examens peuvent être effectués, notamment des examens biologiques.

Tout d’abord au niveau sanguin. On dosera le taux de vitamine D afin de voir s’il y a ou non carence et donc des difficultés à assimiler le calcium. On pourra aussi doser un marqueur de la vitesse de destruction de l’os.

Au niveau urinaire ensuite. Ici, ce sera le sodium qui sera dosé, ainsi que le potassium, afin de déterminer la consommation alimentaire en sel et en potassium.

La prévention dans l’assiette

L’ostéoporose n’est pas une fin en soi. De plus, vous pouvez agir pour fortifier le capital osseux en adaptant votre alimentation. Ceci grâce à 3 paramètres principaux :

  • Plus de calcium et de vitamine D
  • Moins de sel
  • Plus de fruits et légumes

Nous l’avons vu, lorsque l’organisme évolue sur un terrain acidifié, l’os est attaqué et cela induit une fuite du calcium. L’os intervient alors pour neutraliser l’acidité en donnant généreusement les minéraux de ses propres réserves (calcium, magnésium et potassium). L’os se déminéralise et devient ainsi plus fragile.

Où trouver du calcium ? Dans les laitages bien évidemment, mais pensez que les fromages sont souvent trop salés. Pensez aussi que d’autres sources de calcium existent… Tels que les poissons, les œufs, les légumes frais, les amandes et noisettes, ou encore les sardines à l’huile et les épinards. Certaines eaux minérales sont aussi riches en calcium… Il ne reste plus qu’à lire les étiquettes.

Où trouver alors de la vitamine D ? La principale source est l’huile de foie de morue que vous pourrez trouver en liquide ou en capsule. Certains poissons, tels que le hareng, les anchois, le saumon, les sardines ou les maquereaux, en sont aussi pourvus mais en de très petites quantités comparées à l’huile de foie de morue. Enfin, n’oubliez pas que la meilleure façon de se supplémenter en vitamine D reste l’exposition au soleil ! Alors ne vous privez pas d’un bain de soleil, 20 minutes par jour.

A vous de jouer, il n’y a plus qu’à adapter votre liste de courses !

Les compléments alimentaires peuvent aussi vous accompagner pour soutenir votre capital osseux et cardiaque et notamment Léro Ménopollen K2D3. A base de pollen, vitamine K2 et vitamine D3, cette spécialité est sans hormone.

Se bouger au service de ses os

L’activité physique est un facteur à ne pas oublier. On vous le radote à chaque fois, mais c’est bien pour une raison.

Dans le cas présent, le travail musculaire permet de stimuler la formation de l’os. Lors d’un stimulus musculaire, les cellules de l’os, que l’on appelle ostéocytes, transmettent un message aux ostéoblastes, entraînant ainsi une production osseuse.

Mais ne confondez pas activité physique et sport. On ne vous demande pas d’aller courir le marathon. D’autant plus que certains sports ne sont pas adaptés.

  • La première chose est de pratiquer une activité physique qui augmentera le rythme cardiaque et favorisera la respiration, tels que la marche, le vélo ou la natation (ou l’aquagym).
  • Ensuite, il faudra renforcer vos os et maintenir la masse ainsi que la force musculaire. Pour cela et si votre état de santé vous le permet, n’hésitez pas à faire des pompes ou à lever des poids.
  • Enfin, n’oubliez pas de vous étirer. Cela améliorera la posture et augmentera la flexibilité.

Que faire après un diagnostic positif ?

Ça y est, le diagnostic est tombé. Vous souffrez bel et bien d’ostéoporose. Votre médecin va alors sans doute vous donner des traitements médicamenteux à base de calcium et de vitamine D, mais aussi des traitements plus lourds.

Loin de moi l’idée de vous faire refuser ces traitements, mais juste de vous faire prendre conscience que vous pouvez les compléter par d’autres thérapeutiques médicmenteuses plus naturelles :

  • L’homéopathie : Calcarea Phosphorica 5 CH, Calcarea Carbonica 5 CH, Calcarea Fluorica 5 CH 5 granules 3 fois par jour avec du Slicea 5 CH 5 granules 3 fois par jour.
  • Le silicium organique : pour reminéraliser en profondeur votre organisme, choisissez-le de préférence en liquide, et sous forme monomère.
  • La phytothérapie : la séance 10 vous donnera une liste non exhaustive des plantes à utiliser
  • La poudre de perle, la nacre : très peu connue du grand public, elle sera intéressante pour ses vertus « reconstituantes » de l’os.

Conclusion

Vous l’aurez compris, le risque ostéoporotique est bel et bien présent. La bonne nouvelle, c’est que vous pouvez agir pour le prévenir !

Le tout est d’être consciente que ce risque existe, de le comprendre, de déterminer si l’on possède ou non une fragilité osseuse, et en fonction d’agir en conséquence.

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